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1) La mémoire immunitaire et la vaccination

TP 4

Le premier contact avec un antigène entraîne une réaction lente et quantitativement peu importante (peu d’AC et de Ltc dans le sang), alors que le second contact avec un même AG entraîne une réaction beaucoup plus rapide et quantitativement plus importante.

Cette mémoire immunitaire s’explique par la formation, après un premier contact, de lymphocytes B mémoires et de lymphocytes T mémoires.
Ces cellules sont plus nombreuses que les lymphocytes B ou T « naïfs » (=n’ayant connu aucun contact avec l’antigène), de même spécificité. Elles ont une durée de vie plus longue (jusqu’à 10ans) et elles réagissent très rapidement lors d’un second contact avec l’antigène.
C’est sur cette base biologique, encore inconnue à l’époque, qu’à été découvert le principe du vaccin. On a pu remarquer que des individus ayant été en contact avec une souche microbienne peu virulente étaient insensibles à la souche microbienne génétiquement proche (ou identique) mais mortelle.

cf TP4 / exo 5p.317 / activité 3 p.309

Le vaccin est donc constitué de la partie antigénique d’un élément pathogène rendue inoffensive (virus, bactérie, parasite tué ou atténué, protéine virale ou bactérienne, anatoxines = toxines bactériennes atténuées…). Il est associé à des adjuvants, molécules permettant d’augmenter la réactivité du vaccin dans l’organisme. Les vaccins reproduisent une situation naturelle, celle de la mise en mémoire immunitaire après une première infection guérie.

Cf cours p.313

Remarque : Le virus du SIDA mutant constamment, une des difficultés de mise au point du vaccin est d’identifier une protéine invariable et accessible à la surface du virus. (exo 6p.317)

2) L’évolution du phénotype immunitaire au cours de la vie.

Doc 1 et 2 p.310 / cours « unité 3 » p.313

La rencontre des AG étant variable d’un individu à l’autre, cela explique que notre phénotype immunitaire (variabilité et quantité des lymphocytes mémoires) soit différent. Ce phénotype spécifique à chaque individu n’est pas codé génétiquement mais acquis au cours de la vie en fonction de l’environnement.