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1) L’effet de l’apprentissage sur la réorganisation des cartes cérébrales
partie II-2 du TP4 + unité 3 p.355
Un grand nombre d’études ont montré que les cartes cérébrales pouvaient se réorganiser dans certains contextes d’apprentissage.
> Augmentation de la surface de certaines aires : par exemple l’apprentissage d’un instrument va agir sur la surface des zones contrôlant les doigt et la main. Ce sera d’autres zones pour ce qui est du jonglage par exemple (avant bras et bras). (p.351)
> Déplacement de certaines aires : par exemple l’apprentissage du piano entraîne un automatisme tel que l’AMS n’est presque plus activée et seule l’aire M1 est active. Le mouvement est « ancré » et ne nécessite plus de collaboration entre des aires. (doc 2p. 350)
> Réorganisation fonctionnelle de certaines zones : la carte motrice de la main peut changer en fonction du type de mouvement qui est répété. La « place » prise par les doigts peut devenir plus importante si l’entraînement d’un mouvement fin impliquant ceux-ci est effectué (doc 3 du TP4)
2) La récupération des capacités suite à des accidents cérébraux
L’autre effet de la plasticité du cerveau est la récupération de fonctions si une zone du cerveau est touchée par un accident tel qu’un AVC. Plusieurs cas peuvent se présenter mais on retiendra deux :
> Les zones équivalentes situées dans l’hémisphère opposé peuvent prendre le relais dans le contrôle de la zone. Les activations cérébrales en IRMf passent à droite pour une lésion à gauche affectant la main droite.
> Des zones adjacentes peuvent s’impliquer et se spécialiser pour une zone qui n’était pas la leur avant l’accident (doc4 du TP4) et cela même en dehors des aires motrices.